mercredi 19 décembre 2007

C'est pour offrir? Je vous fais un paquet?

Ce n'est pas une grande nouvelle que je t'annonce, je sais: mais c'est noël!!
Et avec les préparatifs... et les cadeaux!

Alors bien évidemment, je n'échappe pas à la règle. Il m'a fallu chiner, trouver, choisir. Et hier soir, je faisais quelques paquets. Car de bien entendu, tous les commerces ne proposent pas d'emballage.

Mais mardi, j'ai trouvé LE commerce, LA perle rare!
Oui Monsieur, un grand vainqueur!

Je vais au hammam du coin pour du savon noir, de l'huile d'argan et divers produits venus de l'autre côté de la Méditerranée. La jeune fille qui me sert, adorable, me propose avec la plus grande politesse d'emballer le tout dans une panière.

C'est là que ça a commencé! Un vrai spec
tacle!

Elle part dans une construction pyramidale avec un papier de très très basse qualité qui glisse affreusement et ne se laisse pas faire. J'ai du mal à saisir pourquoi si haute la pyramide pour une si petite boite...

Le papier a gagné.


Un peu gênée je pense et petit sourire aux lèvres, la demoiselle me signale qu'elle va s'y prendre de façon plus... traditionnelle. Donc elle entreprend de couvrir sans fantaisie la panière qui ressemble à s'y méprendre à un parallélépipède. Mais le papier doit avoir une conscience ou peut-être un alien est dans le savon noir et veut en sortir... Rien n'y fait, ça glisse comme si l'emballage lui-même était recouvert d'huile.

Je m'inquiète mais m'en amuse beaucoup.




Tel Zorro surgit d'une pièce arrière, un homme fait son entrée et, accompagné d'un sourire "Ultra-Bright", repousse la jeune femme vaincue pour lui prendre sa place. Je commence déjà à rassembler mes affaires, pret à partir, sous peu.

Mais non!

Tel une pièce de théâtre en deux actes ou les rappels d'un concert: the show must go on!!

Comme entrainé par son premier combat, le papier se rebiffe et glisse des mains de Zorro. Il ne veut pas s'unir à l'adhésif. Il faut dire que ce garçon ne s'y prend pas du mieux qu'il le pourrait: pour rabattre les côtés en-dessous et les fixer ici, il laisse la boite à l'endroit. Et doit donc la tenir d'une main (pas assez grande pour la contenir, mais juste assez pour la soutenir...), et manipuler les retours de papier avec l'autre main. Comme toi et moi, il n'a que deux bras cet animal; donc le rouleau de scotch se retrouve coincé dans la bouche.

Oui oui, c'est un très beau spectacle!


Au furtif moment où le papier s'est laissé coller, de guerre lasse j'imagine. Le vendeur m'exhibe son plus grand sourire et m'avoue que "les cadeaux, c'est pas mon for".
Je quitte alors le hammam, très détendu. Je recommande l'usage de l'emballage à qui veut aller au spectacle.





Une fois rentré chez moi, je me suis présenté comme le troisième adversaire. Je l'ai mis K.O.
Mais je pense bien rendre hommage à un si courageux papier lorsque j'offrirai mon savon et mon huile.

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