Place de la Bourse, Bordeaux. juillet 2007. Laul
Ce jour-là, j'ai passé du temps avec ma mère puis la soirée chez des amis. J'étais reposé, détendu avec ce petit plus dans le coeur qui te fait avancer plus vite.
En rentrant chez moi, j'empruntais les quais. Refaits et majestueux.
Les pavés brillaient.
Les couleurs des lampadaires y miroitaient.
Les hôtels de la marine et de la bourse apparaissaient insolents de grandeur et de beauté avec leurs éclairages qui épousent leurs formes.
Je prenais plusieurs photos, porté par mon optimisme de l'instant.
Le ciel couvert m'offrait une teinte sombre qui reflétait les lumières de la ville. Le Soleil, pas encore couché, perçait timidement par endroits.
Moi, je glissais à la rencontre de ce cliché.
L'immortalité de la "vitrine de Bordeaux".
Le palais de la Bourse est installé sur ce qui a été la place Royale. Place qui vit le jour en l'honneur du jeune roi Louis XV en 1726. C'est à cette date que les jurats de Bordeaux décidèrent de la construction d'un quai à cet endroit de la ville dont les remparts étaient plus en retrait. Quai dans l'eau permettant l'accostage des vaisseaux marchands, mais aussi offrant un plus grand espace au-devant du bâti déjà existant. De là à offrir une nouvelle façade de la ville sur le fleuve, il n'y avait qu'un pas, vite franchi.
L'intendant du roi, Boucher, approuvant le geste, en profita pour proposer l'établissement d'une "place Royale" ajoutant à la qualité de Bordeaux sur le port. La novation fut d'organiser un palais tourné vers le fleuve et non vers la ville. Signe d'un pays en paix, unifié par son roi. L'intendant voulait faire de Bordeaux une vitrine de la grandeur de la France pour les vaisseaux étrangers qui garnissaient la rade.
L'architecte du roi, Jacques V Gabriel, qui fut chargé du projet, sut tirer le meilleur parti de l'emplacement qui lui était offert. Il organisa son palais autour d'un pavillon central, faisant en sorte que les ailes du bâti, logeant l'hôtel des Fermes et celui de la Bourse, viennent encadrer superbement sa place Royale. Il se servi de sa participation précédente à la place des Conquêtes (actuelle place Vendôme) à Paris pour réaliser une harmonie architecturale des bâtiments. La construction de la façade des quais fut dés lors entreprise, mais sous cette condition d'uniformité et dans l'esprit d'accompagnement du palais. C'est ainsi que Bordeaux put offrir à sa Garonne une immense façade de plus de 2 km, harmonieuse, blonde et de grande qualité architecturale. Jacques V Gabriel mena à bien l'hôtel des Fermes, mais celui de la Bourse fut construit par son fils, Jacques-Ange Gabriel sous l'intendant Tourny.
Jacques-Ange Gabriel fut lui aussi premier architecte du roi à son tour. Et repris l'idée de la place de la Bourse de Bordeaux en demi-cercle et ouverte sur son fleuve pour le projet de la place Louis XV (aujourd'hui place de la Concorde) à Paris.
C'est un architecte bordelais: Portier, qui termina la place de la Bourse avec l'hôtel central. La place reçut, en son centre, la statue du roi "bien-aimé" réalisée par le sculpteur Lemoyne. Le piédestal logeait deux bas-reliefs de batailles.
A la Révolution, la statue fut démontée puis remplacée en 1850 par la fontaine des Trois Grâces sculptée par Gémery et Jouandot. Les plans de la fontaines furent dessinés et offerts à la ville de Bordeaux par Ludovic Visconti.
En rentrant chez moi, j'empruntais les quais. Refaits et majestueux.
Les pavés brillaient.
Les couleurs des lampadaires y miroitaient.
Les hôtels de la marine et de la bourse apparaissaient insolents de grandeur et de beauté avec leurs éclairages qui épousent leurs formes.
Je prenais plusieurs photos, porté par mon optimisme de l'instant.
Le ciel couvert m'offrait une teinte sombre qui reflétait les lumières de la ville. Le Soleil, pas encore couché, perçait timidement par endroits.
Moi, je glissais à la rencontre de ce cliché.
L'immortalité de la "vitrine de Bordeaux".
Le palais de la Bourse est installé sur ce qui a été la place Royale. Place qui vit le jour en l'honneur du jeune roi Louis XV en 1726. C'est à cette date que les jurats de Bordeaux décidèrent de la construction d'un quai à cet endroit de la ville dont les remparts étaient plus en retrait. Quai dans l'eau permettant l'accostage des vaisseaux marchands, mais aussi offrant un plus grand espace au-devant du bâti déjà existant. De là à offrir une nouvelle façade de la ville sur le fleuve, il n'y avait qu'un pas, vite franchi.
L'intendant du roi, Boucher, approuvant le geste, en profita pour proposer l'établissement d'une "place Royale" ajoutant à la qualité de Bordeaux sur le port. La novation fut d'organiser un palais tourné vers le fleuve et non vers la ville. Signe d'un pays en paix, unifié par son roi. L'intendant voulait faire de Bordeaux une vitrine de la grandeur de la France pour les vaisseaux étrangers qui garnissaient la rade.
L'architecte du roi, Jacques V Gabriel, qui fut chargé du projet, sut tirer le meilleur parti de l'emplacement qui lui était offert. Il organisa son palais autour d'un pavillon central, faisant en sorte que les ailes du bâti, logeant l'hôtel des Fermes et celui de la Bourse, viennent encadrer superbement sa place Royale. Il se servi de sa participation précédente à la place des Conquêtes (actuelle place Vendôme) à Paris pour réaliser une harmonie architecturale des bâtiments. La construction de la façade des quais fut dés lors entreprise, mais sous cette condition d'uniformité et dans l'esprit d'accompagnement du palais. C'est ainsi que Bordeaux put offrir à sa Garonne une immense façade de plus de 2 km, harmonieuse, blonde et de grande qualité architecturale. Jacques V Gabriel mena à bien l'hôtel des Fermes, mais celui de la Bourse fut construit par son fils, Jacques-Ange Gabriel sous l'intendant Tourny.
Jacques-Ange Gabriel fut lui aussi premier architecte du roi à son tour. Et repris l'idée de la place de la Bourse de Bordeaux en demi-cercle et ouverte sur son fleuve pour le projet de la place Louis XV (aujourd'hui place de la Concorde) à Paris.
C'est un architecte bordelais: Portier, qui termina la place de la Bourse avec l'hôtel central. La place reçut, en son centre, la statue du roi "bien-aimé" réalisée par le sculpteur Lemoyne. Le piédestal logeait deux bas-reliefs de batailles.
A la Révolution, la statue fut démontée puis remplacée en 1850 par la fontaine des Trois Grâces sculptée par Gémery et Jouandot. Les plans de la fontaines furent dessinés et offerts à la ville de Bordeaux par Ludovic Visconti.
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