vendredi 13 mars 2009

Peut-être avec Vincent, peut-être avec toi... 1

Je croise ton regard. Tu accroches le mien. Le premier contact se fait.
Quelques questions banales pour avancer un peu. Progressivement le dialogue se met en place. Puis la drague.
Le plaisir et l'envie prennent le pouvoir.

Assis l'un à côté de l'autre, nos corps se frôlent. Je ne parviens plus à me concentrer sur quoi que ce soit.
Nos mains s'effleurent. Nos lèvres s'unissent. Nos langues se nouent. Nos cœurs se lient dans un concert de plus en plus rapide.

Le temps est trop long. Le temps est trop court.
Je ne sais plus si je dois me tenir à distance afin de pouvoir apprendre tes yeux ou répondre à ma bouche qui réclame la tienne.

Ma main sert la tienne. Je t'emmène.

Il me faut te connaître, t'apprendre.
Tu est assis sur le canapé, moi au-dessus de toi. Ta tête repose sur mon ventre.
Doucement, mes mains se posent sur ton crâne. Elles glissent au milieu de tes cheveux.
Le massage débute.
Je caresse chaque os de ton crâne. En commençant du front vers la nuque en passant par les tempes.
Tes cheveux sont souples. Ils glissent entre mes doigts au rythme des petits mouvements circulaires.
Tout en prenant le plus grand soin d'appuyer ta tête contre moi, je viens à masser tes yeux, ton nez, tes pommettes, ton cou, tes oreilles.
Dans un murmure, tu m'expliques combien tu apprécie la détente.

Alors je glisse derrière toi afin que nous nous retrouvions à la même hauteur. De là, je peux mieux te masser le cou et les épaules. Ce cou si fin, ces épaules si larges...
Mes mains appliquées sur ton cou, je sens tes veines se gonfler rapidement. Je sens l'excitation s'avancer.
Rapidement il me faut passer à autre chose.
C'est vers la chambre que je te dirige. Sur le lit.

Avant de m'allonger, je prends soin de baisser la lumière pour ne garder qu'une ambiance orangée. La musique est presque inaudible. Juste ce qu'il faut.
Je t'installe sur le ventre et m'assieds sur tes fesses.
Tu es surpris lorsque je veux ôter ton T-shirt mais tu me laisses faire.
Un frisson parcourt ton corps.

Je prends le temps de t'admirer, de contempler tes muscles.
Alors mes mains s'appliquent sur ta peau. Quelques secondes passent avant que je ne les avancent vers tes épaules. En premier, elles en font qu'effleurer ton dos. Arrivées à ton cou, mes mains se collent à ta peau et glissent le long de tes épaules. C'est avec fermeté que je masse sur tes omoplates, ta colonne vertébrale, ta taille. Je fais durer cette opération jusqu'à connaître chacun de tes muscles, jusqu'à ce que tu mordes l'oreiller.

Tu tentes de bouger, de quitter l'emprise de mes jambes qui t'encerclent. Je t'empêche le moindre mouvement. Je sens ton excitation très forte. Tu veux mettre fin à ce supplice. Tu veux passer à un autre jeu.
Ce n'est pas encore le moment.

Lorsque tu te calmes, la tension s'abaisse un peu, j'en profite pour glisser vers l'arrière. Ma main passe entre le drap et toi afin de déboutonner ton pantalon. Je sens la fermeté de ton sexe. Je t'enlève le jean en prenant soin d'emporter le caleçon avec. Tes jambes se soulèvent pour les libérer un à un.

Dans le mouvement, je porte un orteil à ma bouche. Ton corps se raidi instantanément. Je le lèche et le suce pendant une minute avant de passer aux autres. Ma langue glisse et s'emmêle entre tes orteils. Elle parcourt le pied jusqu'au talon et s'arrête longuement sur la plante. Ton corps est pris de convulsion. Tu veux te retourner, me faire lâcher.

Je continue.

Maintenant, je suis autour de ta cheville. Le tour complet est un régal. Sur le dessus du pied, les os qui dépassent sur les côtés et la peau fine à l'arrière. Chaque zone apporte son lot de plaisir. Je goute à chacune. Ma langue s'applique sur chaque bosse et dans chaque creux autour de ta cheville.
Avec nue lenteur calculée, je remonte ton mollet pour m'attarder à l'arrière de ton genou. Ma langue dure comme un sexe en érection veut s'enfoncer dans ta peau. Ma bouche s'ouvre pour saisir tout ce qu'elle peut. La succion te fait te cambrer. Lorsque je sens que tu ne peux plus te contrôler, je continue l'ascension de ton corps.
Mon souffle parcourt tes cuisses jusqu'à la frontière de tes fesses. Ton corps se contracte. Je t'entends haleter, le visage enfoncé dans l'oreiller.

Je contourne ta fesse pour venir mordiller ta hanche. C'est un changement de sensation pour toi. Je vois ta peau se granuler façon "chaire-de-poule" mais je te vois aussi te détendre un instant. C'est comme une pause dans le jeu de l'excitation pour toi.

Tu peux laisser un instant la tension redescendre...

2 commentaires:

paulbi a dit…

Tiens c'est toi le matteur qui m'observe explorer ainsi le corps de Mon Mister P ?

Laul a dit…

Non, quand il y a un couple, je préfère me mettre au milieu que de les mater..