lundi 28 janvier 2008

Mon hétéro

Bénis soient les adolescents en manque de repères et en quête d'identification sexuelle.
Si ça n'a pas été mon cas, j'ai pu en profiter:


Nous sortions tous les samedis pour aligner les pichets de punch ou les bouteilles de bière selon. Avec cette régularité, nous étions toujours entourés des mêmes qui, comme nous, revenaient chaque semaine.

Chaque semaine, nous faisions le tour des m
êmes bars et boites. Une routine à deux ou plus qui nous a apporté une grande complicité. Comme avec beaucoup de mes amis, je gérais les clefs, les porte-feuilles, la voiture,... et lui.

Lui, il se laissait porter dans la festivité de chaque soirée. Comme celle où nous n'étions que tous les deux. Personne ne nous avait rejoint. En ayant bu, il a tendance à venir danser collé, à aimer tout le monde.

Tout le monde, même moi. Il dansait face à une fille (jamais la même) en me tenant par la taille. Et à certains moments, sans la fille. Juste face à moi. J'étais troublé par ce garçon.

Ce garçon, que je connaissais depuis plusieurs années, et qui semblait se rapprocher de moi, ce soir-là, comme il ne l'avait jamais fait. J'essayais de ne pas me fixer sur la situation, de ne pas me monter la tête. Il était hétéro, et il n'y avait aucune raison pour que cela change. La boite a fermé et nous avons dû regagner la voiture.
Sa voiture. Que j'ai conduit, une fois de pl
us. Après l'avoir aidé à rentrer chez lui, je suis resté là. Ni invité, ni repoussé. J'ai fait comme si c'était la chose la plus naturelle. J'étais bien trop fatigué pour rentrer. Alors je me suis étendu à côté de lui, sur le lit, pour dormir.

Dormir, lui ne le voulait pas. Il commençait doucement à me caresser le bras. Aucune réaction de ma part. Bien trop fatigué. Il m'invitait, me tirait vers lui. Aucune réaction. Je luttais contre le sommeil. Sa main glissait doucement sur mon ventre. Je savais que je n'aurais pas une deuxième opportunité et me poussais à lui répondre. Je me tournais alors vers lui et commençais à le caresser à mon tour. Je le déshabillais doucement. Je le sentais excité et apeuré à la fois. Je l'embrassais sur le torse et découvrais
cet ami méconnu. Nous avons continué jusqu'à l'épuisement.

Cette nuit-là, et d'autres par la suite, je n'ai pas "fait l'amour" à mon ami: je lui ai "fait l'amitié".


Mais je peux aujourd'hui t'assurer qu'il a toujours été hétéro.
Malheureusement.

J'étais son seul homme.
Consolation égocentrique.

dimanche 27 janvier 2008

Tectonique indienne

Tout bouge. Même le caillou sur lequel tu es posé.

Les montagnes ne sont pas nées en prévision du plaisir des skieurs et des alpinistes. Les continents bougent, s'éloignent, se rapprochent,
s'assemblent, se heurtent, se froissent...

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Voila à quoi ressemblait la Terre lorsque les Ardennes, le massif central et les Vosges se sont élevés. C'était le carbonifère, ère primaire. Cela s'est déroulé il y a quelques 350 millions d'années. Alors depuis, l'érosion les a un peu lissés et réduits.

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Lors du permien, la célèbre Pangée, le supercontinent, permet la naissance de l'Oural.

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C'est plus tard, quand la Pangée se disloque pendant le jurassique, que la plaque indienne prend sa course au rythme fou de 20 centimètres par an contre 1 à 10 pour les autres plaques continentales.

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Durant le crétacé et l'éocène, l'Inde poursuit sa course folle vers l'Asie. Cette vitesse étonnamment grande est due à la finesse de la plaque indienne. Plus légère, elle avance beaucoup plus vite et se glisse avec une certaine violence sous l'épaisse plaque asiatique qui se plisse alors. D'où la montée vertigineuse de l'Himalaya.

Aujourd'hui, la plaque a ralenti pour atteindre une vitesse de 6 centimètres par an.


voir:
Futura-sciences
Wikipédia (Himalaya et Inde)
Géopédia


samedi 26 janvier 2008

Eloge



Eloge à elles... (euh... c'est assez intelligent comme ça?)

Pourquoi?

PARCE QUE !!

jeudi 24 janvier 2008

Cadeau de la Saint-Valentin par AussieBum

Je veux le même, moi aussi.
Mais pas avec ce caleçon ;)

mercredi 23 janvier 2008

Royal !



Place de la Bourse. architeces: Jacques et Jacques-Ange Gabriel. septembre 1999

L'Europe en faveur de l'adoption par les homosexuels

Un dossier d'adoption déposé en 1998 et la validation par la Cour européenne des droits de l'homme en 2008.

10 ans de jugement.
La cour administrative de Nancy avait confirmé le premier refus d'adoption. Puis le Conseil d'État (la plus haute institution juridique française) surenchérissait en mettant en avant l'absence de figure paternelle pour cette femme lesbienne en demande, mais surtout pas l'orientation sexuelle.

Peut-être un jour je pourrais comprendre la différence.
Parce que si la figure paternelle manque dans la maison d'une lesbienne, je subodore que c'est la féminine qui fera défaut chez un gai...

L'adoption n'est toujours pas autorisée en France pour les couples homosexuels. Mais aujourd'hui, tous les célibataires pourront le faire.
C'est une bonne chose pour l'égalité en droit de chacun. D'autant
que de mon point de vue, il vaut mieux adopter que procréer: nous sommes bien assez nombreux sur cette fichue planète. Et c'est pas prêt de s'arranger...


Un clin d'œil à Nico. Tu seras enchanté de voir que j'ai trouvé ça dans le Figaro ;)

lundi 21 janvier 2008

L'Arche de Sélène (2)

Ma suite:


Cela faisait plusieurs semaines que la Lune avait quitté sa vieille Terre aujourd'hui nue de vie comme au premier jour. L'humeur, parmi les 5700 nouveaux "luniens" était au deuil. Le deuil de la vie passée, irrécupérable. Le deuil de la famille ou des amis perdus parce que non-sélectionnés. Le deuil de sa maison, sa ville, ses embouteillage, sa
pollution. Tout créait un sentiment de manque. Autant le bon que le mauvais. Tout ce que l'on a tant critiqué manquait aujourd'hui.

Illan s'était déjà mis au travail, comme tous les autres. Il était styliste. Mais dans sa vie de lunien, il lui fallait agrandir son champ de compétences. Autrefois, il accompagnait le directeur des achats de la maison pour laquelle il créait pour choisir les tissus et matériaux à prendre pour les collections futurs. Maintenant, il lui fallait être lui-même l'artisan confectionneur. Il devait fabriquer sa propre matière première. Pour cela, il avait étudié depuis sa sélection pour le programme de sauvetage, il y avait pres
que deux ans. Au milieu de la cité, se trouvait un bureau, comme une mairie, qui répertoriait les 5700 habitants choisis par noms, âge, profession... C'est cette catégorie qui intéressait Illan. Il devait trouver des paysans-éleveurs afin de produire son coton, sa laine, son cuir, son lin. Il y en avait un peu partout dans la cité lunaire. Les habitations et les corps de métiers avaient été répartis de façon relativement homogène pour éviter les ghettos. A côté de cela, il avait déjà commencé à coudre des vêtements car un stock de départ avait été prévu. Il partageait alors son temps entre son atelier et ses recherches de partenaires. Pour le moment, il ne pouvait qu'établir quelques contacts parce que les plantes n'étaient pas encore à maturité pour être transformées et les animaux embarqués étaient trop jeunes pour l'instant. Mais cela ne dérangeait pas pour autant Illan. Il en profitait pour se promener dans la cité. Il visitait l'immensité conçue par d'autres pour ce périple et parlait beaucoup avec tous. Chacun servait de psychologue pour son voisin. Il y avait tant de déprimes, de crises d'angoisse, de pleurs, de cris... Certains voulaient rentrer chez eux, sur Terre. Tout en sachant au fond d'eux que ce n'était pas possible, et qu'ils ne retrouveraient jamais ce qu'ils avaient dû laisser.


La Lune était loin de toute lumière naturelle maintenant. Sortie du système solaire, il n'y avait plus d'étoile proche pour éclairer. Sauf ces deux points brillants qui se distinguaient des autres : le Soleil, on était encore sur son territoire, et la supernova de Proxima du Centaure derrière qui, tel un phare, rappelait tout le temps où en étaient les luniens. "Où" localement, mais également "où" historiquement. Par contre, l'actualité spatiale à ce moment était la traversée du nuage d'Oort. Jusque là, tout s'était bien déroulé. Seulement un tout petit astéroïde n'avait pu être évité et avait percuté la Lune. Mais heureusement sur une partie non-habitée. Oui, "évité" car il y avait des "pilotes" pour cet étrange vaisseau. Dans un q.g. souterrain, une équipe calculait en permanence les risques de collision et la direction de déplacement. Lorsqu'un objet extérieur s'approchait dangereusement, on rallumait certains moteurs pour modifier le cap. Il y en avait tout le tour de ce petit globe, des moteurs. La traversée du nuage d'Oort devait durer environ deux mois encore. On avait conservé des horloges au rythme terrien pour définir les heures et les jours.

Sélène quittait, ce jour, sa cabine de pilotage éreintée par l’ampleur de la mission. Elle regagnait alors son appartement dans le sixième sous-sol. C’était un petit appartement basique avec juste ce qu’il faut pour vivre. On n’avait pas eu le temps de prévoir le superflu. Le sommeil, lui, vint vite. A son réveil, comme à chaque réveil, elle montait au rez-de-chaussée sous la bulle pour contempler l’espace et regarder en direction de la Terre. Elle y pensait tout le temps, comme chacun. De si loin, elle ne voyait plus la planète depuis longtemps. Un autre spectacle s’offrait à elle. Le rayonnement démesuré de Proxima à côté de celui du Soleil. Comme à chaque fois, elle repensait à l’aventure lunaire depuis son début. Les astronomes qui avaient observé les changements qui se produisaient au sein de notre étoile voisine. Les astrophysiciens qui avaient annoncé la sentence. Les premiers centres d’études spatiales qui avaient fait le projet fou de quitter la planète. Et devant l’inévitable, les gouvernements qui se battaient encore. Encore et toujours, pour être LE pays du projet, LE pays investisseur, LE pays sélectionneur, mais aussi LE pays emmerdeur et destructeur. Sélène reprit le chemin des étages inférieurs pour aller grignoter un peu avant de reprendre en main l’équipe de scientifique à qui on avait déposé le devenir de la Lune entre les mains.



La plupart des installations étaient enterrées pour une meilleure protection physique contre d’éventuelles collisions et thermique puisqu’il fallait énormément chauffer l’ensemble de la cité si on ne voulait pas finir congeler. La température avait été un vrai casse-tête dans la conception de la ville lunaire. Les différentes pièces de chaque niveau étaient souvent concentrées autour d’un hall central d’où sortait la climatisation. Quant aux étages, ils étaient reliés entre eux par des escaliers et ascenseurs au bout de couloirs, loin des halls afin d’éviter que la chaleur n’emprunte ses passages pour monter seulement.

Sonia avait conservé, elle aussi, le temps terrien pour s’occuper de ses animaux. Ce n’était pas obligatoire puisqu’il n’y avait plus de jour et uniquement une longue, longue, très longue nuit. Mais c’était bien pratique d’avoir un repère temporel identique avec les autres luniens. Elle devait encore commencer son travail par nettoyer les boxes de ses bêtes puis par nourrir ces dernières. Lors de sa sélection, elle avait hérité des ovinés qu’elle connaissait bien. Elle poursuivait son labeur en trayant les brebis et les chèvres. Sa mission l’amenait à en faire des usages multiples : du lait buvable sans s’étrangler à des fromages variés qu’elle réinventait tous les jours. Ce jour-là, elle reçu un jeune homme qui voulait lui récupérer la laine des moutons. Il voulait en faire du tissu. Il avait plusieurs personnes à rencontrer encore mais se proposait pour venir lui donner un coup de main à la tonte puisque lui-même n’avait presque plus de matériau à travailler….

Jeu

Te voila un petit jeu pour passer le temps si l'ennui te guète.

Tu maintiens le clic droit de ton mulot sur le carré rouge pour le déplacer et tu ne dois être touché ni par la bordure noire, ni par les carrés bleus en déplacement.

Bon courage!

Dis-moi le meilleur temps que tu fais...

dimanche 20 janvier 2008

Fraternité et abondance

Monument à la gloire des Girondins et à la Liberté. La Concorde avec son rameau d'olivier. août 1999. Laul

Tu tournes, tu me fais tourner...

1, 2,


Tu joues avec moi,
Ca fait mal.


Tu me tournes autour,
Je te laisse faire.

Tu avances,
Tu me touches,
Tu me regardes avec envie,
J
e suis spectateur.

J'avance,
Je te touche,
Je te regarde avec envie,
Tu ris et me repousses.

Tu me prends la main,
Tu t'inquiètes pour moi,
Parce que je suis seul...
Ton attention alors me blesse.

Je te parle des difficultés entre les êtres,
Tu me réponds qu'il vaut mieux agir que parler
Et tu t'éloignes.
Tu me blesse.

Il me tarde de m'éloigner à mon tour,
De ne plus être spectateur de ton jeu

D'arrêter de tourner en rond.

Nos ex: mi-anges, mi-démons

Un jour, tu croises un regard. Une danse commence alors. La danse de la drague. Après quelques tours de piste, la danse se termine en enlacement et une histoire commune débute alors entre toi et cet autre, si excitant, si charmant, si désirable.

Tous les couples sont différents dans le temps. Autant sur l'intensité, le rythme ou la durée. Il y a ceux qui ont une simple complicité et ceux qui ont une passion débordante, la fusion des deux entités. Cela peut être sur de longues périodes égales ou sur un rythme saccadé et soutenu allant de la crise au bonheur très vite. Avec tout ça, certains couples ne se brisent jamais, leur histoire ne s'arrête qu'à la fin de la vie. Ailleurs se trouvent des couples qui connaissent la fin. Pour lesquels, la passion et l'excitation cèdent la place à la colère et au rejet.

La haine.

De ces blessures, il faut cicatriser.
Mais quelles traces en gardes-tu?
Du bonheur?
De l'amertume?
Un album photo à montrer?
Des images découpées sur la moitié ou avec des ronds de vide à la place de sa tête?

Je trouve étrange comme celui qui a pu partager un bout de notre vie, d'une façon ou d'une autre, peut devenir l'ennemi public n°1, le mal absolu, le Diable en personne...

M'étant auto-déclaré son avocat, au Diable, je me dois de prendre sa défense.

Pour ma part, j'ai toujours fréquenté mes ex. Celui avec qui je travaillais et que j'amenais au boulot le matin. Nous étions tout le temps ensemble le weekend. Celui que j'allais voir la nuit sur son lieu de travail. Il me présentait ses nouveaux petits copains, toujours. J'allais coiffer sa mère. Nous allions à la plage et passions beaucoup de soirées ensemble. Celui que j'ai continué à venir consolé. Que j'ai toujours accompagné dans les coups durs.
Pour lequel j'étais présent lors de la création de sa boutique...
Bref, je vis entouré de mes ex. Je prends du plaisir à les côtoyer. En en voyant un qui a pu, un jour, m'enflammer, m'exciter, je continue à avoir cette petite étincelle. Il me semble du plus normal du monde de trouver toujours aussi beau celui avec qui on a pu partager une intimité.
De ne pas le renier. J'ai une tendance à la mémoire courte avec les crises. Je ne retiens que les bons moments.

Mon Diable à moi n'est pas un ex, mais celui qui m'a repoussé et me dit régulièrement que
je devrais sortir mais ne veut pas m'accompagner ou que ce n'est pas normal que je sois seul mais me repousse.

Mais je ne demande que ça moi... sortir, rencontrer...

Te rencontrer...

jeudi 17 janvier 2008

Trône sur la Garonne


Pont d'Aquitaine. janvier 2008. Laul



Fin d'après-midi, la nuit tombe ce dimanche de janvier.
Le ciel est couvert; le brouillard ne s'est pas levé.
Le Soleil, dans le ciel, décline.
A l'image d'une galaxie, la ville s'illumine.
Plus de 50 mètres au dessus des eaux,
un vent pénétrant me glace les os.
Mais je profite de la majesté du pont d'Aquitaine,
qui trône sur la Garonne.


mercredi 16 janvier 2008

Liaison impossible

La relation entre deux hommes est difficile. Bien sûr, nous ne vivons plus ici dans des camps. Mais on peut toujours y voir une image qui représente les difficultés quotidiennes face à un groupe très prompt à juger sur une idée reçue.

mardi 15 janvier 2008

L'arche de Sélène. nouvelle à suivre

Je me promène.
Souvent.
Et beaucoup.

Sur les blogs.
Le tien parfois.

Sur les sites.
Ceux des photograph
es régulièrement
Et ceux des journaux scientifiques également.

Parfois je m'arrête sur la branche d'un arbre: l'arbre des possibles. Un arbre dont les ramifications peuvent s'étendre à l'infini. C'est à toi, à moi, de lui donner vie. J'ai commencé. J'ai arrosé cet arbre d'un sceau de phrase, d'un jet d'histoire.

Je suis monté sur des branches existantes qui m'ont séduit puis j'ai tout fait pour les développer, les faire grandir et les embellir. Une de ces branche est née d'une graine plantée par Karquen. Elle porte le nom de l'arche de Sélène.

La voici:





Silence. Partout, le silence pesait sur les individus rassemblés par millions dans les rues sans lumière de Paris.
Fixe, la foule attendait. Le nez levé sur l
e coin de ciel que laissaient accessible les immeubles. La pénombre était tombée; l'électricité avait été coupée, partout. La Lune bleutée jouait avec l'ombre de la tour Eiffel en face, à gauche avec quelques reflets lointains de la tour Montparnasse. A droite on percevait, infime, la blancheur du Sacré Cœur. Certains pleuraient en silence; d'autres avaient une bouteille de champagne à la main, mollement tenue, pour une fête improbable, une occasion définitive… Jeanne, la boulangère Bretonne, qui s'était installée 15 rue Rodier voila 15 ans, voyait dans les chiffres une mystique personnelle. Elle se tenait devant sa « boutique orange », parmis tant d'autres, ne pouvant s'empêcher d'admirer la Lune, et de pleurer, sentiment mêlé d'impuissance et de rêve. Elle revoyait sa vie d'enfance, les promenades sur les falaises de Lochmaria à Belle-île, sa mère servant les crêpes et le kir royal dans le petit restaurant… Elle revoyait ces heures où son père l'emmenait pêcher des palourdes, la petite griffe de plastique entre ses petites mains de 10 ans, puis les parties de cache-cache entre les menhirs de Carnac, les premières «boums » et les premiers flirts à Quiberon, son apprentissage de vendeuse à Rennes, son mariage dans les années 80 avec Yves, boulanger à Auray, la mort de ses parents, puis l'achat à Paris de la boulangerie pour se mettre à son compte. Un beau chemin parcouru. Elle regrettait souvent la Bretagne, le changement année après année du 9 ème arrondissement, voyant disparaître ses couches populaires pour des « affairistes» rivés à leurs téléphones portables même devant la caisse. Les bonjours étaient devenus automatiques, les sourires oubliés, les clients ne disaient plus « s'il vous plait » mais « un pain ! » en crachant l'urgence du temps qu'ils n'avaient pas. Avant, elle discutait un peu, avec chacun, aujourd'hui elle envoie sa marchandise. Elle aurait pu envoyer la baguette directement dans la figure des clients, rien n'aurait changé, ils auraient ramassé, payé, et seraient sortis de la boutique toujours le téléphone portable rivé au cerveau. A côté d'elle, Pierre, étudiant en lettres classiques et modernes.
Il roulait ses cigarettes, décomptait le temps, par interval
le de briquet allumé. La foule tout autour de lui ne le gênait pas, au contraire, il aimait cette solidarité, cette ambre cristallisant une société unie face au plus grand évènement. Bien qu'étonné de ne pas voire de pugilats, de pillages, il tâtonnait du regard pour comprendre dans le celui des autres ce brin d'humanité qui reliait tous ces gens, pour une fois. Le gros là-bas suait dans la pénombre, acidité de la sueur de la peur, l'autre' ressemblant à une clé USB en petite chemise et les yeux écarquillés au ciel' semblait rapetisser à chaque minute, la jolie damoiselle à 2 mètres dans les bras d'une bête informe à tête de cheval; il se demandait pourquoi les femmes étaient attirées par leurs contraires, n'y avait t'il pas une forme inverse et non contraire ou complémentaire à l'amour ? il posa les yeux sur Jeanne, la Boulangère. Il se moquait de la voir pleurer, mais il était éploré de la voir si droite. Elle n'entrait dans aucun de ses concepts littéraires ; elle pouvait être souillon à la cendrillon, spirale infernale ou vestale, à la Tolstoï, ou à la Baudelaire, elle n'était qu'elle même ce qui dérangeait beaucoup ce futur écrivain. Quelques pas devant, des visages, des vies, des aspirations, des histoires, des bonheurs, des heurs aux bulles de vies, des bulles aux heures d'apogées apposées sur le recoin des immeubles, au carrefour des destinées, devant des feux rouges muets.
On était à H - 10 secondes.


H - 5 secondes.

Illan regardait la Terre. Sa Terre. Dans les hublots, les dômes, on voyait des visages, par millier, regarder une dernière fois cette boule décroché de l'espace qui formait l'ensemble de leurs existences passées. Il fallait partir. La sélection avait été rude. On en avait vomi de douleur, plié de pitié, jonché les couloir d'épuisement, en traversant tous les doutes possibles humains. Sonia aurait par moment voulue être une blatte, inexistante, ou tellement idiote. Aujourd'hui elle n'admirerait même pas le ciel, mais irait nourrir ses brebis, « faire le lait » pour rien, pour comme tous les jours… C'était tellement bon de rien savoir. Tellement bon de faire des choses en toutes innocence! Le graviton la reliait artificiellement à cette terre, cette Lune si tant regardée autrefois. Quelque part, elle savait que sa mère la regardait, sa Jeanne rêveuse, ainsi que son père decédé depuis quelques mois aussi, quelque part souriant sur cette boule bleue et blanche.
Les hauts parl
eurs indiquaient le nominal. Dans quelques secondes, les 325 millions de moteurs à plasma allaient être allumés, et ce serait la disjonction entre le fil de vie et l'espoir futur. La bouée de sauvetage, l'ultime décision planétaire, la survie des espèces terriennes. Sonia regardait le vide de l'espace, la terra-formation lunaire inachevée, et contenant ses larmes, l'étroitesse qu'elle sentait autour d'elle et qui formerait son quotidien. Le travail ne manquerait pas! Saurait-elle s'y perdre comme les autres? Saurait-elle oublier, vivante parmi les quelques "chanceux" de cette arche improbable?

H - 3 secondes.
Le présentateur parlait doucement. Doucement, comme à soit-même, comme en catimini avec l'auditeur de la radio. Il disait : 5'700 personnes, 300'000 espèces vivantes animales, 200'000 espèces végétales, 50'000 tubes de terre provenant des continents s'apprêtent à faire un bon galactique et hors du système solaire, pour échapper à un bombardement de rayons gamma issus de Proxima, une étoile amie pourtant, mais ayant explo
sé.
Nous avons eut seulement 5 ans pour préparer un départ, le départ humain, et nous avons pris la Lune comme vaisseau spatial. Notre nouvelle Terre, nouvelle Gaïa. Nos programmes de diversions, en nous cachant derrière Mercure ou Mars ont échoués, le
s moteurs ne pouvant être efficaces suites à des pannes successives et des sabotages, dus aux infiltrations religieuses et sectaires dans les divers domaines technologies de sauvegarde.

H - 2 secondes
Dans les rues, devant les postes de télévision, de New York à Bamako, de Pékin à Perth, l'attente.

H - 1 seconde… la dernière d'un monde.

Nominal. La Lune, s'éclaira d'une nuée intense, devint rougeoyante. Imperceptiblement d'abord, elle s'éloigna. Puis plus rapidement, devint de plus en plus petite. Sur Terre, on ressenti un effet d'apesanteur, un léger tremblement sous les pieds. Ailleurs, tsunamis, volcans en éruptions commençaient la longue agonie d'une utopie génétique.

La Lune était partie, emportant l'espoir de survie dans un autre système solaire.

Jeanne sentit un léger picotement sur la peau. Les rayons gamma, déjà, commençaient à bombarder la planète Terre esseulée. Les foules agglutinées dans les rues n'eurent pas le temps de réagir, de se cacher. A quoi bon d'ailleurs, les rayons de la mort pénétraient toute chose sur plusieurs centaines de kilomètres de profondeur… Tout ce qui était vivant fut consumé en quelques secondes. Ne restait en lieu et place des foules, que de la poussière charriée par le vent, entre les bâtiments d'une civilisation désormais éteinte.
La Lune passait avec succès l'orbite de Pluton. Désormais, elle avançait avec son lot "d'extra-terrestres" à toute allure vers l'inconnu.



Merci Karquen pour ton inspiration.

Je me suis efforcé d'ôter les fautes d'orthographe. J'espère que tu ne m'en voudras pas d'avoir alors touché à ton texte...



... à se tourner autour

1,

Une après-midi,
une soirée,
à se tourner autour.

Il me regarde,
je l'accompagne.

Il me touche,
j'échange.

Il rit,
je ris.

Jusqu'à quand?
Peut-être mon départ de Bordeaux.

C'est sûr, je n'irais pas à Paris.

Je veux arrêter de tourner.

Les dimensions d'Angus 2°

... Comme Angus était un logiciel en apprentissage autonome, le professeur Fred Leclerc, diplômé en nouvelles technologies, contacta des psychologues, des comportementalistes, et autres spécialistes pour l'aider à savoir pourquoi ce fichu ordinateur ne voulait jamais donner la bonne date lorsqu'on la lui demandait. Ils se succédèrent dans ce laboratoire pendant que Fred restait là, infatigable et passionné. Il voulait connaître la raison. Il ne dormait plus et étudiait continuellement son "bébé".


Quelques jours plus tard, on établit un portrait psychologique du patient virtuel. Il était décrit comme posé, réfléchi et calme. Quelqu'un d'équilibré si ce n'était cette incapacité à se situer dans le temps. Le rapport le prétendait perdu dans les époques, se refusant à reconnaître son passé ou à accepter son avenir. A la manière d'une personne qui reste bloquée dans le passé, ne voulant pas quitter sa jeunesse. Mais Angus avait cette particularité intrigante de se croire parfois dans l'avenir donc plus vieux. Tous y voyaient un cas unique avec ces deux phénomènes se combiner.

Après plusieurs jours d'étude, James Martin, l'assistant de Leclerc, tenta de replacer ce dernier dans une direction oubliée par eux-deux: Angus était un programme et non une personne. Il ne répondrait qu'aux interrogations qu'on lui soumet sans broder autour comme tout un chacun. Il leur fallait trouver quelles pouvaient être les bonnes questions. Se remettre à penser comme des informaticiens plutôt que des psy.

-Angus, quel jour es-tu, s'il te plait?

-Le mercredi 5 mars 2008.

-Les mois de janvier et février se sont donc déjà écoulés?

-Oui, absolument, Fred.


-Peux-tu me dire, Angus ce qui s'est passé ici le 16 janvier dernier?

-L'espace-temps s'est modifié. Ce qui a changé toute la physique de ce monde, le laboratoire inclus.

-Comment ça, l'espace-temps s'est modifié? Et en quoi?

-Par l'apparition de deux nouvelles dimensions.

-Comment s'est-il produit?

-A la suite d'une énorme éruption solaire qui a bombardé l'atmosphère terrestre de particules. Certaines sont entrées en collision de façon inhabituelles à cause de la puissance extraordinaire du vent solaire. Des anti-particules sont apparues ainsi que d'autres, encore inconnues.
Il y a eu deux phénomènes. Le déplacement d'une telle quantité de matière a créée une onde oscillante de la courbure gravitationnelle de l'espace-temps ainsi que l'afflux de ses nouvelles particules qui a brouillé les propriétés des précédentes.

dimanche 13 janvier 2008

Tri sélectif et geste sélectif...

Aujourd'hui, je trie mes déchets. Comme de plus en plus de personnes.

Alors chez moi, j'ai installé deux poubelles dans ma cuisine. Dont une dans laquelle je jette le papier, le carton, le plastique, l'alu, les
aérosols... Ah, j'oubliais, j'ai aussi un troisième bac pour le verre.
C'est un travail quotidien de trier, pour s'efforcer à économiser la planète, même de si peu. Aucune entreprise n'est l'œuvre d'un seul homme. C'est toujours le travail joint de plusieurs qui arrive à un tout significatif.

Dans la logique du recyclage, une fois par semaine, j'enfile mes rollers et je pars jeter toute ma sélection dans les grandes bennes bleues du quartier. Dans le fait de ne disposer des bennes que dans quelques rues de la ville, je vois une vraie confiance en la population pour faire l'effort du premier tri puis pour venir jusqu'ici afin de tout y laisser.Et les pouvoirs publics ont raison d'avoir une telle confiance, parce qu'en effet, ça marche. Malgré le rythme de ramassage de plus en plus fréquent, les lieux de collecte sont souvent très
encombrés.

Là est toute la surprise de la chose. Lorsque les bennes sont
pleines, on peut voir les paquets de papier et plastique orner ces mêmes bennes comme des cadeaux pour un sapin. Mais quel cadeau! Ce lieu, issu d'une prise de conscience générale et grandissante, est alors une déchetterie sauvage, méprisante de l'environnement (les eaux pluviales emmènent des déchets avec elles dans la Garonne et l'océan via les égouts.

Je trouve particulièrement étonnant ce grand écart entre deux modes de fonctionnement. Avec d'un côté, des personnes qui prennent le temps chez elles de faire attention à leurs ordures, qui pensent à cela au moment de l'achat pour prendre les emballages recyclables, qui font le trajet qui les sépa
re des points de dépôt avec des sacs d'ordures à la main. Et d'un autre côté, ces mêmes personnes qui laissent tout là. Devant les bennes pleines. En vrac. Parce que de toute manière, il y a bien un employé de la CUB qui viendra tout ramasser, et qui triera à nouveau ce qui est parterre pour séparer le carton du reste...

C'est paradoxale.
C'est humain.
C'est détestable.



Pour information, quelques chiffres du service de revalorisation de la Communauté Urbaine de Bordeaux:

950 g: c'est la quantité journalière d'ordures ménagères résiduelles produites par habitant!

266 932 tonnes de déchets ménagers ont été collectés dont 37 460 ton
nes de produits issus des collectes sélectives.

1 565.28 tonnes de plastique revalorisées. C'est l'équivalent de 41 184 211 bouteilles d'eau minérale!

626.31 tonnes: c'est la quantité de minerais de fer économisée grâce à la valorisation de 442 tonnes d'acier!

12 000: c'est le nombre de logements chauffés grâce aux 95 720 MWh produits par l'usine d'incinération de Cenon.



Un mauvais rêve

jeudi 10 janvier 2008

Thomas Fersen

Il y a quelques semaines, Thomas Fersen sortait un nouvel album. Ou plutôt une compilation de chansons revisitées avec pour instrument un ukulélé.
Un CD d'une vingtaine de morceaux, des plus anciens comme "Le Bal des oiseaux" ou "Louise" aux plus récents: "Hyacinthe", "Mon Macabre". Et même un inédit: "Georges".

Thomas Fersen est chez Tôt ou tard, un label qui a de belles pointures dans ses filets: Agnès Jaoui, Da Silva, Fabrice Luchini, Franck Monnet, Jeanne Cherhal, Mathieu Boogaerts, Peter Von Poehl, Vincent Delerm, Yael Naim,...

Je recommande d'user et d'abuser de tous ces artistes, sans modération.

mardi 8 janvier 2008

Les dimensions d'Angus 1° épisode

Dans un laboratoire sur les nouvelles technologies, entre midi et quatorze heures,le professeur Leclerc travaillait sur son dernier logiciel d'auto-apprentissage. Pendant que c'était calme et qu'il y avait moins de monde, il en profitait pour soumettre son inévitable questionnaire au logiciel élève. Tous les jours, il rallongeait la liste des questions et, lorsque Angus ne répondait pas correctement, il lui expliquait alors à la façon d'un dictionnaire. Chaque jour, Angus ne devait plus se tromper aux interrogations de la veille.

Ce jour-là, rien n'allait: cette satanée voix mécanique butait une fois sur deux. A ce moment , le professeur savait qu'il allait lui falloir rester coller à cette fichue machine sans en lever le nez pendant plusieurs heures.

Une semaine plus tard, Fred Leclerc déclinait à nouveau sa longue liste de questions:

-Où sommes-nous, Angus?

-Au laboratoire Werber d'Asnières, niveau 3.

-Bien. Quel temps fait-il en ce moment?

-Beaucoup d'averses sur le bassin parisien. Mais il y a, ici, une éclaircie passagère.

-Qui est avec moi dans la pièce?

-Ton assistant, James Martin.

Fred était particulièrement fier de lui. A chaque interrogation, le logiciel enclenchait une connexion à Météo France ou les caméras du labo ou encore Mappy... Il cherchait vraiment les réponses qu'on lui demandait. Le plus fort était que tout ce système s'effectuait sans avoir eu recours à une programmation de mots-clefs ou de site pré-connectés. Angus avait appris et allait lui-même chercher l'information. Il sélectionnait dans les serveurs, ce qui pouvait l'aider à répondre. Et il trouvait! Il avait aussi appris le tutoiement et le vouvoiement. Même s'il se servait très peu de ce dernier. Il s'adressait à une personne par la politesse en premier lieu. Mais, s'il entendait qu'on le tutoyait ,alors il en faisait de même. Donc avec tout le monde...

-Quel jour sommes-nous?

-Toi, le mardi 8 janvier 2008. Et moi, le dimanche 12 septembre 2010

-Non. Tu es là! Avec moi, Angus!

-L'ordinateur est là. Moi, Angus, logiciel autonome, je suis à la date du dimanche 12 septembre 2010.

Raz-le-bol! Le professeur Leclerc était usé par cet éternel problème. Toujours le même. C'était sur la date que le logiciel ne donnait jamais de réponse correcte. Il disait être une fois en 2002 puis en 2010. Ca changeait continuellement. Il n'y avait aucune logique en cela. D'habitude, quand un ordinateur plante, il y a toujours une logique derrière. Une erreur de programmation. Là ce n'était pas le cas puisque justement la date n'était pas programmée. Angus n'avait pas d'horloge intégrée. Comme pour le reste, il devait trouver par ses propres moyens. En interrogeant l'horloge parlante ou qui il voulait. Mais du moment qu'il avait trouvé un site qui lui répondait, alors il n'y avait aucune raison pour qu'il ne continue pas à interroger celui-ci lorsque la question revenait. Fred pensait alors à un dysfonctionnement du serveur qui donnait ses dates à Angus. Il lui avait alors demandait d'où il prenait ses renseignements puis avait vérifié tout seul. Rien.

Angus continuait à buter sur la date du jour en se croyant dans le passé ou le futur selon les fois...



La voiture humaine

lundi 7 janvier 2008

Joyeux anniversaire




Christine,

juste quelques lignes
afin qu'à ma mère
je souhaite un excellent anniversaire!

J'espère t'apporter
autant de bonheur que tu en voudrais.

Te dire simplement
je t'aime, Maman.

Un banc d'hommes dans l'océan

vendredi 4 janvier 2008

An Exceptionally Simple Theory of Everything

Voila une année 2007 qui s'est terminée "physiquement" forte. Et 2008 en promet encore plus...
En effet, le 6 novembre dernier un physicien a publié un article dans lequel il propose une petite révolution. L'unification des 4 forces naturelles. A savoir maintenant si c'est une idée farfelue ou une réelle révolution. Dans ce cas Garrett Lisi sera vite aussi célèbre qu'Albert Einstein.


Pour donner un aperçu de ladite chose:

Il faut d'abord savoir que notre univers est régi par les 4 forces qui sont:

- la gravitation, qui nous permet de garder les pieds sur Terre et aux planètes de rester liées sans s'éparpiller dans l'espace. Comme sur un matelas, chaque astre, planète, étoile ou autre déforme l'espace-temps et le "creuse". Lorsqu'un autre astre passe à une distance suffisamment courte, il entre dans le champs gravitationnel et "glisse" vers le premier. C'est en démontrant ce fait que le grand Albert a donné sa place de valeur à la géométrie au sein de la physique.

-l'électromagnétisme, qui n
ous éclaire avec le déplacement des photons, les particules de lumière.

-la force nucléaire forte. Nucléaire parce qu'elle agit au sein des noyaux atomiques. Ceux-ci sont composés de neutrons et protons. De la même manière que le phénomène connu des aimants, les protons étant tous chargés électriquement positifs se repoussent. C'est donc cette interaction forte qui les "colle" entre eux grâce à un gluon.

-la force nucléaire faible que l'on doit aux bosons W et qui lie les quarks (les composants des neutrons et des protons).

Les 3 dernières forces sont regroupées dans le modèle standard de la physique et des particules décrit dans la mécanique
quantique d'Einstein de 1905. La gravitation a été détaillée dans la relativité nérale de 1915. Mais celle-ci n'est pas compatible avec les autres dans les équations. Il y a donc un beug que toutes les blouses blanches de la Terre cherchent et veulent résoudre. Alors pas étonnant que la théorie d'unification de Lisi apparaisse si troublante tel le saint Graal, et parfois même gênante aussi, pour ceux qui tendent leurs recherches dans un autre sens et qui se voient ravi le trophée.

A l'instar de la gravitation, Garrett Lisi a une explication géométrique pour sa théorie. Il l'inclue dans un polyèdre à 8 dimensions doté de 240 sommets. Là, il ne faut plus me demander d'explication. La chose est plus tendue que la ficelle d'un string. Il vaut mieux se référer aux articles de Futura-sciences.com ou du magazine Science & Vie n°1084. Pour les grands courageux qui parlent anglais, il y a directement l'article mis en ligne le 6 nove
mbre.

Maintenant, ce que Lisi attend, ainsi que tous ceux qui le soutiennent et ses détracteurs, c'est la mise en pratique de ladite théorie et sa vérification dans le réel. D'autant que cette idée prévoit 20 particules élémentaires non encore connues. Alors nos scientifiques ont du pain sur
la planche.



Garrett Lisi

mardi 1 janvier 2008

Bonne année 2008



Une excellente année à tous...